Cette toile de 2,30 m de hauteur et 1,37 m de largeur, créée spécialement pour l’exposition d’Alençon, intègre pour la première fois de la dentelle au point d’Alençon. Un défi de taille pour l’artiste !
Avec la complicité d’une collectionneuse privée, le musée des Beaux-arts et de la Dentelle avait réussi à trouver et à lui envoyer deux fragments pour servir de matière d’œuvre à son projet. La simple découpe de la dentelle a été une véritable expérience pour elle.
« J’avais l’impression de couper un “concentré de dentelle”, la résistance de ce si délicat ouvrage est incroyable ! J’ai physiquement ressenti sous mes ciseaux le travail des dentellières qui mettaient 7 heures à réaliser 1 cm2 de dentelle. Chaque modeste fleur découpée représentait donc environ 14 heures de travail. J’ai posé la petite rose blanche sur le noir profond, à côté du vert éclatant, et là j’ai su ce que je cherchais : ces fleurs si petites, minuscules, si fines, si délicates, devaient devenir les stars de ma création. »
Cette œuvre est à (re)découvrir au rez-de-chaussée de l’hôtel de Ville d’Alençon.