Prestigieuse résidence ducale puis centre pénitentiaire fermé en 2010, le château d’Alençon, dont il ne subsiste aujourd’hui plus que le pavillon d’entrée et la tour couronnée, fait l’objet depuis plusieurs années d’une réflexion majeure pour son réaménagement.
Au terme de plusieurs années d’échanges, celui-ci a été acquis par l’Établissement public foncier de Normandie (EPFN) en 2018 dans le cadre d’une convention de portage foncier afin de bénéficier du fonds friche.
Un programme de travaux de mise en sauvegarde du bâtiment, dans l’attente de la réalisation d’une opération de réhabilitation et de restauration, pour y créer un équipement culturel et touristique a depuis lors été lancé.
La première étape de sécurisation, de mise en valeur et de sauvegarde de l’édifice s’est concrétisée par l’inauguration en 2019 d’un parc urbain, moderne et ludique. Baptisé du nom de Simone Veil (1927-2007), en hommage à la grande femme politique française qui fut notamment la première à présider le Parlement Européen, ce parc, conçu par l’atelier normand Strates en Strates, spécialisé en urbanisme et paysage, en groupement avec le bureau d’études VRD, SODEREF et NOCTILUCA, Concepteur Lumière, a été financé par l’État, la DRAC, la Région Normandie et le département de l’Orne (montant total de de l’aménagement : 1,3 millions d’euros).
Aujourd’hui, les travaux de curage sont engagés (septembre 2022) et permettront la définition, en 2023, des premiers travaux de sauvegarde. En parallèle, une étude de programmation sera menée pour déterminer le projet de réaffectation et de restauration du château en vue d’y créer des espaces ouverts au public.
Cette nouvelle phase de programmation a encouragé la mise en place de 3 comités, distincts et complémentaires dans leurs approches du projet :
- le comité de pilotage, à vocation décisionnelle ;
- le comité technique, en charge de la mise en œuvre ;
- le comité scientifique, consultatif, officiellement installé le 9 septembre 2022.
Le rôle de ce comité scientifique, qui sera amené à évoluer au fur et à mesure de l’opération, sera de poser les bases et alimenter l’étude historique du bâtiment, partager des connaissances historiques et archéologiques, livrer des opinions sur la programmation et le contenu des outils de médiation.
Le château, d’hier à aujourd’hui : quelques dates
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