Conseils de Quartier : pourquoi pas vous ? #2

Qui êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter ?

Isabelle Chevillon, membre du conseil de quartier Cœur de ville depuis un an et Amália Limões, membre depuis 3 ans.

Comment décririez-vous le quartier « Cœur de ville » ?

Isabelle Chevillon : Attachant et vivant. Au niveau de son architecture, on peut « lire » toutes les époques et les traverser.
Amália Limões : Le côté historique me vient tout de suite à l’esprit avec un superbe patrimoine et énormément d’histoire que les Alençonnais ne connaissent peut-être pas forcément. Les personnes qui visitent Alençon remarquent que c’est une ville où il fait bon vivre, avec un coeur de ville à taille humaine et des commerces de proximité.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre le conseil de quartier ?

Amália Limões : J’étais déjà membre du conseil de quartier de la ville de Tarbes avant de venir vivre à Alençon et j’ai eu envie de réitérer l’expérience, pour mieux connaitre la ville en tant que nouvelle arrivante, connaitre les instances de la Mairie. Sauf qu’à Tarbes, il n’y avait pas de lettre mission. Ici, j’ai trouvé cela très intéressant de participer à la mise en place d’un projet dans son propre quartier, c’est concret.
Isabelle Chevillon : J’étais sur liste d’attente depuis l’automne 2021, et j’ai été appelée l’année dernière. Je me suis engagée dans ce Conseil de quartier avec une grande envie mais aussi une grande inquiétude car contrairement à Amália, je n’ai jamais eu d’expérience au niveau municipal dans ma vie professionnelle parisienne. Mais, native de l’Orne, j’ai eu envie, en revenant m’installer ici, de m’impliquer davantage dans la ville dans laquelle je vis, en être partie prenante.

Vous vous êtes vu confier une lettre de mission sur la restauration du lavoir Sainte-Isige de Lancrel. Comment y avez-vous contribué ?

I.C. : On a découvert un lieu attachant et envie de nous en occuper avec le plus de soin possible. Ça permet aussi de se faire une toute petite idée de ce que peut représenter l’administration d’une ville à l’échelle d’un tout petit projet géographique. On se rend compte de toutes les problématiques, contraintes, conditions, précautions ; la multitude d’interlocuteurs et le voisinage à respecter.
A.L. : La lettre de mission nous permet de nous concentrer sur un projet qui va véritablement voir le jour et être d’utilité publique. Nous pouvons oeuvrer pour que tout le monde puisse en profiter…
I.C. : On avait à la fois une mission très précise avec un côté agréable d’être à l’initiative, de pouvoir nous concerter, d’avoir des échanges directs ; et en même temps c’était personnellement un peu stressant car j’avais peur de mal faire ! (rires) Mais je me suis prise au jeu. J'ai apprécié de pouvoir aller effectuer des recherches aux archives municipales et découvrir ses richesses. C’est l’occasion de découvrir plein de choses.
A.L. : On pouvait se rencontrer en dehors pour créer des groupes de travail. Nous avons tissé des liens entre habitants et c’est justement ce que je recherchais.
I.C. : Ce qui nous a semblé un sujet limité s’est avéré un espace de liberté et on se l’est approprié.

Que diriez-vous à un habitant qui hésite à candidater ?

I.C. : Quelles que soient les appréhensions, c’est une expérience qui vaut la peine et permet de comprendre beaucoup de choses. La satisfaction de s‘impliquer à un tout petit niveau dans sa communauté. C’est une façon facile et simple d’appréhender sa citoyenneté.
A.L : C’est une petite pierre à l’édifice de notre communauté, un enrichissement par les rencontres. On appréhende mieux comment est organisée une municipalité pour avoir un regard différent sur la vie de sa ville. S’engager pour améliorer certaines choses.

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